Emmanuel est ce qu’on peut appeler un commuter de haut niveau. Piqué par le virus du vélo et du triathlon, enchaîner les bornes ne fait pas peur à Emmanuel. Rencontre avec cet athlète des temps modernes, gérant du Stromer Concept Store à Genève, qui a adopté le vélo comme mode de vie au quotidien.
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V. Posons les bases : combien de kilomètres parcours-tu chaque jour à vélo ?
E. C’est bien sûr variable mais j’effectue environ 80 kilomètres par jour sur les allers-retours pour le travail. C’est un volume que je réitère 3 à 4 fois par semaine avec beaucoup de plaisir. Le reste du temps, je fais du covoiturage parce qu’il faut bien récupérer ! Que ce soit pour l’activité physique ou le bien-être mental, le vélo, c’est mon équilibre au quotidien.
J'AVAIS POUR IDEE DE NE PLUS SUBIR LES TRAJETS
V. Comment t’es venu l’idée de faire du vélo ton moyen de transport principal ?
E. J’ai commencé naturellement par mixer voiture et vélo, en repoussant de plus en plus le temps de voiture pour favoriser le vélo. Petit à petit, j’ai fini par prendre sacrément goût au vélo pour délaisser progressivement la voiture et toutes ses contraintes. Avec une idée simple : ne plus subir mes trajets.
Le vélo m’a ouvert l’esprit et j’arrive toujours serein au bureau, loin du stress quotidien. Gain de temps et d’argent, bon pour l’environnement, moment d’évasion... tous les arguments étaient en faveur du vélo. C’est un changement d’habitude qui impose de l’organisation mais qui en vaut la peine. J’ai la chance que mes filles soient grandes et qu’elles n’aient plus besoin d’être emmenées à l’école donc je peux mettre ce temps à profit pour rouler. Je ne renoncerais à ce rituel pour rien au monde.
V. Justement, est-ce que la pratique régulière du vélo est compliquée à gérer ? Nécessite-t-elle beaucoup d’organisation?
E. Rien n’est compliqué quand tout est planifié et pensé à l’avance ! En fait, les contraintes disparaissent vite avec l’habitude. L’important est avant tout d’être bien équipé et d’étudier a minima ses parcours. Le vélo apprend l’aventure et casse la routine : on peut varier ses trajets, trouver le tracé optimal qui évitera les grands axes et tomber sur de beaux paysages. Même en centre- ville, il y a toujours moyen de trouver de nouvelles routes. J’ai parfois fait des découvertes inattendues que je n’aurais jamais imaginé en voiture. Et avant de me coucher, je n’oublie pas de checker la météo pour préparer le bon matériel du lendemain, quitte à décaler un peu le départ pour ne pas prendre la pluie !
V. Tu es aussi un grand sportif, spécialisé dans le triathlon. Tu passes beaucoup de temps à t’entrainer ?
E. Le triathlon me prend environ 15h par semaine, avec mes déplacements vélotaf qui en font partie intégrante. Mêler les trajets quotidiens et l’entrainement, ça permet de joindre l’utile à l’agréable et de gagner beaucoup de temps. Je prépare généralement 1 à 2 Ironman par an, ces triathlons XXL avec 3,9 km natation, 180 km vélo 42km de course à pied. Un beau chantier je vous l’accorde... Une passion partagée avec mon épouse qui fait aussi du triathlon sur des formats plus courts. Le vélo chez nous, c’est de famille et les semaines sont bien chargées !
V. Quelle est ta monture pour affronter ces longs trajets quotidiens ?
E. Côté vélo, j’aime mixer les plaisirs pour ne jamais refaire deux fois la même chose : on n’a qu’une vie ! J’ai un speed bike Stromer ST3 qui me permet d’arriver en 1h au bureau et que je privilégie l’hiver. Quand les beaux jours reviennent, j’opte pour un vélo de route. Le temps de trajet est un peu plus long mais ça fait les jambes ! Et puis j’ai fait récemment l’acquisition d’un VTT FatBike pour m’amuser en forêt. Bon, les trajets s’allongent plus autour de 2h30 pour aller au boulot mais c’est vraiment fun ! Prochain objectif : commuting en Gravel !
IL FAUT Y ALLER PAR ETAPES POUR NE PAS SE METTRE DANS LE ROUGE AVEC DES DISTANCES INTENABLES
V. Que conseillerais-tu à un néo-cycliste qui souhaiterait se mettre au vélotaf ?
E. De par mon expérience, je peux suggérer d’y aller par étapes et de ne pas se mettre dans le rouge avec des distances intenables dès le début. On peut mixer le train et le vélo puis allonger progressivement la distance avec un modèle électrique par exemple. De nombreuses applications mobiles comme Strava ou Garmin sont très efficaces pour préparer son trajet et comptabiliser ses kilomètres parcourus. Il faut aussi prendre du plaisir pour faire durer cette habitude dans le temps, sinon ça ne marche pas. Côté matos, j’ai toujours fait très attention aux tenues sinon on peut vite vivre un enfer. Il faut du bon textile spécial vélo et toujours protéger les extrémités par temps froid.