En pleine préparation de la Race Across France 1000 km et avec l'arrivée des beaux jours, il était temps pour moi de me tester sur une distance que je vais devoir parcourir fin juin pendant 4 jours, malgré un sommeil limité. C'était une première pour moi, n'ayant jamais fait plus de 170 km en environ 8 heures de selle.
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250 km à vélo : Mathieu de VELOMANIA Villeneuve défie la nuit et la fatigue
Depuis le début de ma préparation, j'avais hâte de tester cette distance ainsi que mon matériel de course. Quelques jours avant le week-end du 13/14 avril, j'ai vérifié la météo et elle annonçait un temps parfait pour me lancer. Alors, je me suis connecté sur Garmin Connect, j'ai tracé mon parcours au départ du magasin de Villeneuve, et j'ai préparé mon vélo et mes affaires. Le but était de me tester sur cette distance de 250 km avec mon matériel tel que je l'envisage le jour de la course. Et pour me rapprocher un peu des conditions de course, j'ai décidé de partir le samedi après ma journée de travail afin de rouler de nuit et fatigué.
Après des semaines de réflexion sur la configuration de mon vélo, sans pression, il était temps de passer à l'action. Samedi 13 avril à 19h, après avoir englouti un repas, c'était l'heure du départ. C'était parti, je savais que la nuit serait longue mais cela ne m'inquiétait pas, avec un seul objectif : rouler jusqu'au lever du soleil. Pour avancer, je me suis fixé des checkpoints, le premier étant Lausanne que j'ai atteint au moment du coucher du soleil. À la sortie de Lausanne, il était temps de tester mon éclairage car la nuit était là, direction Yverdon. Je découvrais la navigation de nuit, prenant le temps de m'habituer, et me voilà déjà à 70 km, deuxième checkpoint à Yverdon, où j'ai pris une petite pause. Je me suis ensuite dirigé vers Neuchâtel en longeant le lac, alors que l'humidité commençait à se faire sentir. À 110 km, j'étais à Neuchâtel, le moment de faire une vraie pause pour manger et me préparer à la fraîcheur de la nuit. J'ai mangé un sandwich, enfilé mon coupe-vent et mon cuissard long, puis c'était le moment de repartir. J'étais au point le plus haut de mon parcours sur la carte, et à peu près à mi-chemin de ma sortie, direction Fribourg, sachant que le plus gros du dénivelé m'attendait. C'était le début d'une série de petites montées et descentes raides, passant par les lacs de Morat et de Schiffenen.
Me voilà arrivé à Fribourg, où j'ai pris le soin de me ravitailler pour attaquer la dernière partie, longeant le lac de la Gruyère en direction de Broc. Avec le jour qui se levait et à peine 3°C au compteur, j'étais content d'avoir pris un sous-vêtement thermique et mon cuissard long. J'ai eu droit à un beau lever de soleil sur la vallée pour terminer ma sortie en direction de Chatel Saint Denis, puis descente vers Vevey pour un retour sur Villeneuve en longeant le lac. Arrivé à 8h du matin devant la porte du magasin, le compteur affichait tout rond 250 km, pour un peu moins de 2700 m de dénivelé. Il était temps de descendre du vélo, fier et content d'avoir réalisé mon premier 250 km.
En résumé, pour une première, j'avais quelques appréhensions sur la distance, le ravitaillement de nuit et le combat contre le sommeil. Étant mentalement prêt à affronter la longueur du parcours, je n'ai pas eu de difficultés avec la distance et le temps de pédalage. J'ai avancé petit à petit en me fixant à chaque fois un nouveau point d'arrivée. Roulant de nuit et ne voulant pas trop me charger en nourriture, j'appréhendais le fait de ne pas pouvoir me ravitailler. Parti avec un grand sandwich, 3 barres énergétiques et 2 compotes, je n'ai pas manqué et je suis même rentré avec une barre. Levé depuis 7h du matin, je ne savais pas si après ma journée de travail j'allais pouvoir enchaîner une nuit blanche sur le vélo. Mais ayant tout ce qu'il faut pour me coucher dans ma sacoche, je savais que je pouvais si le besoin se faisait sentir. Finalement, aucun signe de somnolence jusqu'à la descente du vélo. Partant sans repère sur la distance, je n'avais pas d'objectif de temps mais j'avais prévu entre 11h et 12h de pédalage. La planification a été réussie puisque j'ai réalisé les 250 km en 11h18. Une première concluante et un petit test sur une distance que je vais devoir parcourir chaque jour, pendant 4 jours consécutifs mais avec un dénivelé deux voire trois fois plus important que cette sortie.
Si le temps le permet, je réitérerai l'expérience le premier week-end de mai, sur une distance équivalente mais avec un dénivelé plus important. Et je serai accompagné de Yoan, le directeur de Lausanne.