Les kilomètres défilent et les jours nous menant à l’Etape du Tour défilent encore plus vite! Après avoir défini notre entraînement, et bien entamé notre préparation c’est le dernier moment pour nous poser des questions à propos de notre équipement. Est-il adapté à ce type de parcours? Va-t-il me permettre d’enchaîner les heures de selle avec confort? Que puis-je l’améliorer pour gagner en performance?
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Les kilomètres défilent et les jours nous menant à l’Etape du Tour défilent encore plus vite!
Après avoir défini notre entraînement, et bien entamé notre préparation c’est le dernier moment pour nous poser des questions à propos de notre équipement.
Est-il adapté à ce type de parcours? Va-t-il me permettre d’enchaîner les heures de selle avec confort? Que puis-je l’améliorer pour gagner en performance?
Dans ce nouvel article, je vais vous partager mes conseils concernant le matériel du vélo et du cycliste.
Au sujet du vélo, nos choix vont s’articuler autour de deux axes : l’amélioration du confort et l’amélioration de la performance.
Le premier point que j’aimerais aborder concerne l’état du vélo. Il est important d’effectuer un service quelques temps avant votre objectif. Pour votre confort d’utilisation, il est plus agréable (ou moins difficile) de se concentrer sur notre effort à produire sans bruit parasite, ou pire, de vitesses qui ne passent pas bien. Notre épreuve pourrait même être ruinée si un composant vient à lâcher le jour J. Pour éviter ce type de mésaventures, c’est le dernier moment pour prévoir un rendez-vous dans un de nos atelier. Et ce, afin d’aborder l’épreuve pour laquelle nous avons sacrifié tant d’heures d’entraînement, l’esprit tranquille.
De plus, un vélo bien entretenu est un vélo plus performant. Une transmission encrassée, une chaîne trop usée, des roulements qui ne sont plus assez fluides, sont des exemples de pièces qui vont nous coûter de précieux watts. Sur une épreuve longue comme L’Etape, cela peut faire une différence significative.
Un autre point important lorsque l’on prépare une épreuve longue qui nécessite d’effectuer beaucoup de sorties longues est la position du cycliste sur son vélo.
Il est crucial d’effectuer une étude posturale. Celle-ci nous permettra d’améliorer le confort, ce qui nous permettra de rouler plus et plus longtemps, ce qui, au final, bénéficiera à notre condition physique. Mais surtout, cette étude va nous éviter certaines blessures. En effet, lors de longues séances, les mouvements répétés dans une position qui ne correspond pas à notre corps vont inévitablement mener à des blessures ou des douleurs. Il est encore temps de prendre rendez-vous pour un fitting dans l'un de nos magasins VELOMANIA.
Enfin, le choix de certains composants peut nous aider à améliorer le confort ainsi que la performance.
Les points de contacts sont cruciaux. Ils peuvent faire une différence énorme dans la façon dont nous allons apprécier nos longues sorties. En effet, bien souvent la difficulté à enchaîner les heures de selle vient moins d’un manque de forme que d’un manque de confort.
Le point de contact le plus important est la selle. C’est là que les cyclistes amateurs ou confirmés rencontrent le plus de soucis. C’est pourquoi, trouver la selle qui nous convient est essentiel pour prendre du plaisir lors de nos sorties. Cependant, le choix d’une selle peut être très compliqué. De part la grande variété de produits disponible, mais aussi car il s’agit d’une pièce très personnelle. Nous avons tous des corps différents, une selle peut être confortable pour un cycliste et pas du tout pour un autre.
Afin de trouver la selle qui me convenait, j’ai tiré parti du système IDfit de Selle Italia, composé d’un outil de mesure et de selles tests. J’ai d’abord mesuré ma largeur de bassin, ma largeur de cuisses ainsi que ma souplesse grâce cet outil. Cela m’a indiqué une sélection de selles. J’ai ensuite essayé quelques-unes des selles test correspondantes et j’ai pu trouver que celle qui me correspondait le mieux était la Selle Italia SLR Boost en taille L. Ce système est disponible dans chaque magasin VELOMANIA.
Autre point de contact : la guidoline. Cette dernière peut également nous aider à gagner en confort, en jouant sur la filtration des vibrations. Avec le temps et la sueur, une guidoline perd de sa capacité à absorber les vibrations. De plus les rubans de cintres livrés d’origine avec les vélos neufs sont plutôt basiques. En choisissant une guidoline plus épaisse, nous pourrons soulager nos mains ainsi que nos bras, cela nous sera bénéfique en fin de sorties longues. Après en avoir testé plusieurs, je recommande la Lizard Skin DSP 2.5mm ou 3.2mm selon les préférences ainsi que la Bontrager Double Gel Cork.
Une fois le confort amélioré, nous pouvons nous pencher sur le côté performance du matériel.
Nous n’entrerons pas dans le détail de chaque composant car il est possible d’optimiser chaque pièce du vélo. Nous nous concentrons sur quelques points qui peuvent avoir leur importance pour une cyclosportive montagneuse.
Le choix du braquet sera très important. Le braquet désigne la combinaison de dents des plateaux et de la cassette. Lorsque l’on veut faire du dénivelé, celle qui est importante est la combinaison petit plateau / grand pignon. Plus l’écart entre ces deux dentures sera petit plus il sera facile de tourner les jambes.
Ce qu’il faut retenir est que l’on dépense bien plus d’énergie en emmenant un gros braquet, c’est à dire pédaler en force plutôt que de mouliner. Il est donc très important de tester son matériel et de voir si notre transmission convient à notre forme physique et au parcours. Le braquet optimal est personnel, il va dépendre de notre forme, du pourcentage de pente, de notre façon de pédaler, de nos préférences…. Il m’est donc impossible de vous donner une combinaison de plateaux et cassette optimale pour l’Etape du Tour.
Personnellement mon vélo était livré d’origine avec des plateaux de 52-36 et une cassette de 11-30. J’ai fait le choix de changer les plateaux pour du 50-34 afin de pouvoir pédaler plus en souplesse dans les forts pourcentages.
Lorsque l’on parle d’un parcours comportant énormément de dénivelé positif, on oublie souvent que celui-ci comporte aussi beaucoup de dénivelé négatif. Le contrôle dans les descentes va être très important, pour gagner du temps et aussi pour être relâché et ainsi, pouvoir récupérer pendant ces parties.
Pour cela, il conviendra de vérifier l’usure des plaquettes et des disques de freins ou des patins, selon les systèmes.
Les pneus vont également nous aider. Une bonne paire de pneus va non seulement réduire la résistance au roulement mais aussi améliorer le grip en virage. Si l’on cumule ces deux facteurs cela peut faire une différence significative sur le chrono final. J’ai opté pour le Vittoria Corsa pour sa souplesse qui m’apportera du confort, et sa gomme graphène qui m’aidera niveau résistance au roulement et tenue de route en descente.
Enfin, même si il est moins important que ce que l’on pourrait penser, je ne peux pas m’empêcher de mentionner le poids du vélo. En effet, plus il y a de dénivelé plus le poids du vélo va impacter notre performance. Même si il y a plus de gains à aller chercher du côté de la transmission, des pneumatiques ou de la position sur la vélo, avoir une machine légère entre les jambes améliore grandement le plaisir de rouler en montagne.
Pour gagner en poids, le carbone fait des merveilles. J’ai divisé par deux le poids de ma selle, en changeant la Bontrager d’origine par une Selle Italia SLR Kit Carbonio. Cette opération peut être imaginée pour beaucoup de composants comme les portes bidons, le cintre, ou les roues. Ces dernières vont être l’élément qui va avoir le plus d’impact. Les roues d’origine sont souvent plus lourdes, peu aérodynamiques et peu rigides. Une paire de roues de bonne qualité va améliorer tous ces facteurs pour transformer votre vélo.
Pour finir, faisons un point sur l’équipement du cycliste. Lui aussi peut nous aider à affronter les fortes chaleurs que nous allons très probablement rencontrer début juillet.
Le choix de notre tenue est fondamentale. Il nous faudra des vêtements légers qui facilitent les échanges pour permettre à notre corps de limiter notre chaleur. C’est pourquoi un maillot « summer » type Castelli Climbers associé à un bon sous maillot nous aidera sur ce point. Le haut de notre tenue sera, de préférence, de couleur claire afin de réfléchir les rayons du soleil.
Un casque léger et aéré est un must pendant une sortie en montagne par temps chaud. En effet, pendant une ascension nous ne profitons pas de la vitesse pour créer un flux d’air conséquent à l’intérieur du casque. Il faut donc miser sur un modèle très ouvert type Abus Airbreaker ou Kask Protone.
Mon entraînement jusqu’ici
A propos de mon entraînement, si le début de la préparation s’était passée extrêmement bien malgré les conditions hivernales, il n’en a pas été de même depuis.
Mon volume d’entraînement a stagné voir régressé alors qu’il aurait dû augmenter petit à petit. Il y a plusieurs raisons à cela.
Premièrement, une opération de l’épaule m’a forcé à ne pas rouler le mois d’avril. J’aurais dû continuer mon entraînement sur home traîner mais j’ai eu beaucoup de mal à ne faire que pédaler dans mon garage.
Deuxièmement, lorsque j’ai pu retourner rouler en plein air, en mai, l’objectif approchant, les séances se sont faites plus longues. Et si, par le passé, je vivais pour ces sorties du week-end où l’on part pour des heures de vélo, je me suis rendu compte qu’elles ne m’apportaient plus autant de plaisir. En effet, j’ai fait l’impasse sur plusieurs sorties longues afin de passer plus de temps en famille. Mon petit garçon évoluant si vite, et ne voulant rien rater de son développement, il m’est de moins en moins plaisant de partir seul pendant une matinée ou une après-midi entière.
Voilà pourquoi je me retrouve à un mois de l’objectif, avec peu de kilomètres au compteur et une forme loin de ce que j’imaginais.
J’ai cependant eu l’occasion de prendre beaucoup de plaisir sur certaines sorties d’entraînement. J’ai retrouvé, avec plaisir, certains sommets du Jura que je gravissais régulièrement par le passé : la Combe Blanche que je recommande pour son faible trafic et la Barillette avec sa magnifique vue au sommet.
Mais la sortie qui m’a le plus marqué est celle que j’ai pu faire sur l’île de Tenerife. Après des années à en entendre parler, j’ai enfin pu faire l’ascension du Mont Teide. Il s’agit de la plus longue ascension d’Europe. Départ en bord de mer pour grimper en haut du volcan à 2300 mètres d’altitude. Une montée de 50km, pendant laquelle nous passons par une importante variété de paysages. Une sortie qui restera gravée dans ma mémoire.
Pour la suite de ma préparation, il ne reste plus beaucoup de temps. L’important est de ne pas paniquer et ne pas vouloir rattraper le retard en augmentant drastiquement le volume sur les dernières semaines. Je n’arriverai pas à compenser deux mois de faible entraînement en 3 semaines, et cela ne ferait qu’augmenter le risque d’arriver fatigué le jour J. Je vais essayer de continuer sur le plan prévu afin de limiter les dégâts. L’important sera d’arriver au bout peu importe la vitesse.
J’espère que votre préparation se passe bien et que cet article vous aura aidé à y voir plus clair niveau matériel vélo. A bientôt pour un ultime article dans lequel nous étudierons le parcours de l’Etape.